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Atelier sciences po 7 : Élections, légitimité politique et stabilité en RDC : entre espoirs et désillusions

En date du 17 novembre 2023, il s’est tenu une conférence-débat par la Dynamique des Politologues de la RDC, Coordination provinciale du Sud Kivu. Celle-ci avait été précédée de 3 réunions préparatoires dont la première présentait le projet de la conférence, la deuxième les termes de références et les préparatifs techniques, matériels et financiers et la troisième portait sur l’évaluation des préparatifs à la veille de la conférence. Ces réunions se sont tenues respectivement le 15 octobre, le 26 octobre et le 15 novembre 2023.

DYPOL /RDC

Coordination provinciale du Sud-Kivu

RAPPORT NARRATIF DE LA CONFERENCE-DEBAT DU 17 NOVEMBRE 2023

INTRODUCTION

La conférence portait sur le thème général ci-après : « Élections, légitimité politique et stabilité en RDC : entre espoirs et désillusions ».

Ce thème était subdivisé en 4 sous-thèmes :

  1. Elections, crises et instabilités politiques en RDC, quelles leçons tirées des processus politiques de 2006 à nos jours ?
  2. Démocratie électorale en RDC, à quoi ça sert ?
  3. Elections générales du 20 décembre 2023 : enjeux, défis et stratégies de prévention des violences pré et post-électorales
  4. Stratégies et discours de campagne en RDC : entre rationalité politique et recolonisation mentale

Ces sous-thèmes étaient présentés successivement le Prof. Joseph MUNYABENI NYEMBO, le Prof. Auguste MWILO-MWIHI et le Prof. Pacifique MAKUTA, tous éminents politologues et Professeurs à l’Université Officielle de Bukavu.

Il faut signaler que le premier intervenant prévu, le Coordonnateur National de la DYPOL, Christian MOLEKA n’a pas pu rejoindre Bukavu, car empêché à la dernière minute. Il s’en est excusé. Ainsi, le premier sous-thème n’a pas pu être présenté.

La conférence-débat était modérée par Monsieur Alain de Georges SHUKURANI, Coordonnateur adjoint de la Coordination provinciale de DYPOL/Sud-Kivu.

Outre les membres du comité organisateur, présentateurs et les journalistes, la conférence a connu la participation d’au moins 105 invités.

 Il sied de signaler que l’étape de l’accueil et de l’installation des participations a été accompagnée par une séquence musicale engagée exécutée par Alain de Georges SHUKURANI et deux artistes de la place.

DES PRESENTATIONS

Tout a commencé par l’exécution de l’hymne national suivi d’un mot de bienvenue prononcé par le modérateur du jour. Après ce mot de bienvenue, une brève présentation de la Dynamique des politologues et de l’agenda du jour auprès des invités a été faite par le modérateur. Avant d’introduire le premier intervenant, le modérateur a présenté à l’auditoire les excuses de l’organisation pour l’absence du Coordonnateur national empêché à la dernière minute. Il sied de signaler que le modérateur a eu la bonne idée de présenter les intervenants par des mots contextuels (tant sur leurs qualités que sur leurs sous-thèmes) avant de leur accorder la parole.

 Ainsi, le premier exposé a été celui du Professeur Auguste MWILO-MWIHI et portait sur le sous-thème « Elections générales du 20 décembre 2023 : enjeux, défis et stratégies de prévention des violences pré et post-électorales ».

Abordant le sujet, le Professeur a souligné que depuis 2006, les enjeux électoraux en RDC ont été différents d’un cycle à l’autre et d’un coin de la République à l’autre. Dans ce sens, en 2006 par exemple, à l’Ouest de la République, les électeurs cherchaient quelqu’un de plus compétent pendant qu’à l’Est, il était question de trouver quelqu’un qui puisse mettre fin à la guerre et aux conflits qui écumaient cette partie de la République. Après ce premier cycle électoral, les enjeux sont analysés au niveau de l’Etat et au niveau législatif.

Au niveau de l’Est, celui qui aurait la solution pour mettre fin aux conflits armés obtient le soutien du peuple. Pour cela, il ne faut pas perdre de vue le sens de l’élection sociologique à l’Africaine.

Au niveau législatif, il a souligné 4 types d’enjeux pour les élections législatives nationales, provinciales et municipales :

D’abord, pour certains, ces élections une occasion de relever les défis qui se posent à la RDC ;

Ensuite, une occasion pour les électeurs de se venger contre tel ou tel député estimé avoir trompé la population ;

Puis, viennent les opportunistes qui pensent que ces élections sont une occasion de se trouver des emplois bien rémunérés ;

Enfin, nous avons des gens qui ont été sollicités par les partis politiques à déposer leurs candidatures sans ambitions électorales. Ceux-ci n’attendent que l’argent de campagne pour s’en régaler. Ce qui prouve que la multiplicité des candidatures est due au sous-payement, au chômage et à la pauvreté des citoyens.

Ainsi les défis socio politiques majeurs suivants se posent autour de l’organisation des élections pour les trois cycles :

  • Défis sécuritaires ;
  • Crédibilité de la CENI ;
  • Refus de participation de certaines parties prenantes aux échéances actuelles (le cas du PPRD) ;
  • Crédibilité des cours et tribunaux ;
  • La corruption à grande échelle lors des élections indirectes (Sénatoriales, gouverneurs et vice-gouverneurs);
  • Défis techniques : machines et cartes d’électeur de mauvaise qualité ainsi que la difficulté d’accès aux duplicatas
  • Défis logistiques : problème d’aménagement du territoire qui conduit à l’inaccessibilité des sites ;

Bref, le Professeur a conclu en soulignant que la réussite d’un tel processus dépendra de la détermination des institutions politiques à jouer convenablement leur rôle.

Le deuxième intervenant, le professeur MUNYABENI NYEMBO a exposé sur le sous-thème « Démocratie électorale en RDC, à quoi ça sert ? ».

Dans sa présentation, il a développé sept points qui sont :

  1. Contexte de la communication
  2. Problématique
  3. Objectifs
  4. Approche Méthodologique
  5. Valeurs Référentielles de L’Etat démocratique
  6. Enjeux des élections en RD. Congo
  7. Principaux défis de l’après élection en RD.

Congo Contextualisant sa communication, le professeur a montré que le débat autour de cette thématique tombe à point nommé du fait de sa fraicheur liée à l’actualité et sa pertinence sur le plan de la pensée politique. Dans sa problématique voulant savoir à quoi sert la démocratie, il est montré que les élections constituent l’une des valeurs de référence dans l’exercice de la démocratie dans un Etat.

Globalement, sa présentation visait à :

  • Expliquer le rôle et l’importance des élections dans un Etat ;
  • Cerner les valeurs de références dans l’exercice de la démocratie dans un Etat moderne.

Et de manière spécifique, il s’agissait de :

  • Expliquer le rôle, l’importance et les enjeux des élections du 20 décembre 2023, en RD. CONGO ;
  • Analyser les principaux défis de l’après élections en RD. CONGO. Pour bien appréhender sa présentation, il a fait recours à l’approche de l’Histoire Immédiate et aux techniques d’observation directe désengagée et documentaire.

Parlant des enjeux des élections en RDC, il a souligné 3 aspects :

  • Les élections servent à la Sauvegarder l’unité nationale ;
  • A Consolider la démocratisation de la RD .CONGO ;
  • A Consolider la paix, la stabilité et le développement économique de la RD .CONGO.

Quant aux principaux défis de l’après élection, il a cité entre autres le respect du choix réel de la population, l’acceptation des résultats (référence faite aux élections de 2006, 2011 et 2018), les aspirations de la population et les ingérences des puissances étrangères.

Le troisième intervenant, le Professeur Pacifique MAKUTA a développé le sous-thème intitulé « stratégies et discours de campagne en RDC : entre rationalité politique et recolonisation mentale ».

Il a développé les points ci-après :

  • Mise en contexte
  • Etre candidat en RDC : ambitions politiques, opportunisme ou mercantilisme ?
  • Des élections à toutes les fins : une porte ouverte à l’intolérance et à la violence politique
  • Fonctions du vote ignorées, bafouées et/ou négligées
  • Stratégies et discours proprement dits de campagne effets collatéraux - Entre rationalité politique et recolonisation mentale : le sens d’une légitimité électorale en RDC
  • Conclusion

Dans la mise en contexte, le professeur est revenu sur l’historique de l’organisation des élections en RDC de 2006 à 2023. Il est revenu sur les tares qui ont caractérisé les 3 premiers cycles électoraux jusqu’à conduire aujourd’hui la RDC dans une inflation des candidatures.

C’est dans ce sens que dans son deuxième point, « Etre candidat en RDC : ambitions politiques, opportunisme ou mercantilisme ? », le professeur a démontré que les anciens députés élus lors des législatures passées repostulent pour maintenir leurs avantages égoïstes pendant que les nouveaux candidats qu’il appelle outsiders postulent non pas pour insuffler un changement de la société, mais pour intégrer la mangeoire, pour la vie et la survie qu’offre la politique. C’est là aussi les racines d’intolérance, de contestations et de violences électorales voire post-électorales a-t-il ajouté.

Il s’agit donc d’une ambition d’enrichissement personnel et non pour le changement. C’est dans ce sens que le Professeur a cité Christophe Rigaud dans ces termes pour expliquer ce phénomène chez les députés Congolais : « Dans un pays où la politique est un business comme un autre, les députés provinciaux se sont saisis de l’affaire des émoluments exorbitants de leurs collègues nationaux. Non pas pour dénoncer l’incongruité de ces salaires au regard du niveau de vie des Congolais, mais pour exiger « les mêmes avantages »…Et réclamer leur 21000 dollars par mois ! Une déconnexion qui prouve que la route risque d’être longue pour réduire la fracture ». C. Rigaud, « Ces très chers députés. Les révélations sur le salaire exorbitant des députés et des sénateurs révèle le fossé abyssal entre le niveau de vie des élus et celui de la population », in Afrikarabia, Le 2 octobre 2022.

Dans son troisième point sur « Des élections à toutes les fins : une porte ouverte à l’intolérance et à la violence politique », le professeur a souligné que Les ambitions individualistes ou affairistes des entrepreneurs politiques occultent même les fonctions originelles de l’élection dans des systèmes à idéal démocratique. C’est dans ce sens qu’il est revenu sur les mots du politologue africaniste Achile MBEMBE sur la déviation des fins du pouvoir: « Le pouvoir politique est perçu avant tout en Afrique comme un instrument d’enrichissement personnel. Maîtriser l’État ou une parcelle d’État (…), c’est maîtriser tout ou une partie des réseaux d’accumulation. La gestion d’une ligne budgétaire donnant lieu à la possibilité d’émarger sur les biens publics, il suffit de se placer ou d’être placé à l’un ou l’autre des points stratégiques du circuit de circulation, d’accumulation ou d’allocation des ressources et d’utiliser cette position pour se nourrir et nourrir les « siens » ». A. Mbembe, Afriques indociles, Paris, Karthala, 1988, p. 163. En ce sens, l’accumulation, le contrôle de ressources et le souci du « paraître » laissent percevoir le vote plus comme un instrument de domination politique (aux mains des élites) que de légitimation et de pacification sociales.

Dans son quatrième point, il a abordé le sujet « Fonctions du vote ignorées, bafouées et/ou négligées ».

Ce faisant, il est revenu sur la considération qu’en donne Philippe Braud en ces termes « Dans les démocraties pluralistes où les électeurs sont sollicités par différents candidats, il est facile d’oublier que le vote n’a pas pour unique fonction de choisir des gouvernants et porter un jugement sur leur politique… En fait, le suffrage universel remplit au moins deux autres fonctions majeures : conférer un surcroît de légitimité à ceux qui exercent le pouvoir, et réactiver chez les gouvernés le sens de leur appartenance au grand groupe grâce à l’exercice collectif d’une prérogative partagé ». Ph. Braud, Sociologie politique, 11e édition, Paris, LGDJ, 2014, p534.

Ce qui inclut selon lui une fonction de responsabilisation soulignée par John Stuart Mill : « Le vote est un moyen de cultiver l’esprit public et l’intelligence politique ». Effectuer un choix des dirigeants et des représentants suppose d’un côté l’existence des biens politiques (programmes) différents les uns des autres et, l’intelligence politique ou la compétence à pouvoir opérer le choix sur base de rationalité. Cette fonction n’est pas remplie dans le contexte congolais car les entrepreneurs promettent la même chose. (John Stuart Mill, cité par Bouretz, Dictionnaire des œuvres politiques, 2e édition, Paris, 1989, p.711).

S’agissant du jugement politique, le professeur a souligné que le vote est un moment privilégié de dresser le discours bilan d’un mandat politique au terme duquel s’en suit un vote-sanction. C’est dans ce sens qu’il a dit avoir constaté que nombreux des mandataires publics et les élus du mandat finissant recourent aux nouvelles élites afin de « faire route ensemble ». Pour lui, une telle pratique n’est pas de nature à rendre compte de la rupture mais plutôt de complicité autour de l’action ou l’inaction publique de laquelle celles-ci ne sont pas comptables.

L’argument le plus avancé dans ce cas précis – surtout par les intellectuels – est que « l’on ne saurait impacter un système à partir du dehors » tout en perdant de vue qu’en cas d’insatisfaction, le vote est synonyme de rupture entre deux « ordres ».

Quant à la légitimité issue des urnes, il a souligné que celle-ci n’est pas toujours utilitaire. Celle-ci est, a-t-il souligné, fonction de la qualité de l’électorat et de celle du processus électoral, en général. La tendance de nombre des candidats à s’aligner derrière l’ « ordre » en place est une véritable propension à l’assujettissement, au monisme idéologique et à éviter la contradiction, aspect fort utile à l’édification d’une opposition républicaine. Faire exister la légitimité électorale n’est pas à lui seul suffisant pour assouvir les espoirs, les aspirations et les promesses de campagne.

La fonction d’appartenance au grand groupe et de pacification sociale se trouve enfin contrariée par les pratiques et les logiques des acteurs mobilisant des stratégies identitaires tournées vers le «local » ou un horizon limité en termes de terroir ou des replis ethno[1]régionaux.

 Il a également parlé des mobilisations identitaires – dans un pays enclavé suite à l’inexistence des voies de communications - pendant la campagne électorale qui nuisent à l’identité et à l’intégration nationales ou mieux à ce que la littérature savante appelle la « nationalisation des consciences et des territoires ». Beaucoup de stratégies et discours des entrepreneurs électoraux nuisent à l’idéal du « vivre ensemble pacifique ». (Cf. J.-Y. Dormagen et D. Mouchard, Introduction à la sociologie politique, 4e édition, 2015)

Dans le 5ème relatif aux stratégies et discours proprement dits de campagne et leurs effets collatéraux, le professeur a fustigé l’illégalité des pratiques et des logiques de persuasion politique chez la majorité des entrepreneurs électoraux congolais. D’abord les compétiteurs sont partis de manière précoce en campagne ; en dehors du délai réglementaire. Ensuite le fond des messages véhiculés frise l’exclusion et contraste avec la cohabitation des différences. Enfin, la forme incarne les fortes disparités d’accès aux ressources de campagne dont les médias, les lieux d’exposition politique et les ressources financières. Ceci parce que les candidats du pouvoir utilisent illégalement les moyens de l’Etat au détriment de ceux qui ne peuvent y accéder.

Ainsi 5 types de discours sont développés :

  1. Discours fondés sur le gâchis de l’Etat et l’éternel recommencement
  2. Discours fondés sur la divinité et les croyances surnaturelles
  3. Discours à mobilisation identitaire et « communautaire »: creuset d’intolérance et de violences politiques
  4. Discours et pratiques clientélistes : le culte d’ « autorité morale »
  5. Discours à sens unique et non contradictoires
  6. Manipulations diverses (dramaturgie, dérision, populisme, prophéties, mythes, rumeurs (roses, noires, d’agressivité), carnavals, divinisation, corruption, patronage, déportation des électeurs, OPNI et l’économie des ressources informelles)

Le sixième point de cette présentation a porté sur le sujet « Entre rationalité politique et recolonisation mentale : le sens d’une légitimité électorale en RDC ». Dans ce point, il a classé en deux catégories les modèles d’explication des comportements des électeurs : ceux qui mettent l’accent sur l’influence de différentes variables dans l’environnement des électeurs (modèles écologiques), et ceux qui reposent sur les calculs utilitaires d’électeurs plus ou moins rationnels (modèles utilitaristes). Il a ainsi démontré que les répertoires d’actions des candidats chez la plupart d’entrepreneurs électoraux puisent, depuis le cycle électoral de 2006, dans le premier modèle. Ceci s’observe tant dans les stratégies et discours de persuasion électorale (dont la déportation des électeurs de la ville vers les milieux ruraux) que dans les profils des élus.

De ce fait, il a souligné que selon Raoul Magni-Berton et Nicolas Sauger dans le modèle du choix rationnel, quatre outils sont régulièrement utilisés dans les analyses et développés dans le cadre spécifique du « vote économique » :

  • La distinction entre approche égotropique et l’approche sociotropique ;
  • La distinction entre logique prospective et logique rétrospective ;
  • La distinction entre enjeux de valence et enjeux de position ;
  • L’hypothèse d’une myopie forte des électeurs.

Le professeur a conclu en reprenant l’objectif de sa présentation qui était d’interpréter les risques des stratégies et discours de campagne sur la société et l’idéal démocratique la veille de la campagne électorale.

Il a également rappelé que la communication politique électorale en RDC frise l’opportunisme, la mobilisation identitaire, le mercantilisme voire l’ignorance. Ensuite, il a souligné que la profusion de candidats n’est pas synonyme de la diversité de programmes politiques ni de visons de société.

Enfin, il a rappelé que l’opportunisme voire l’amateurisme caractérise nombre d’entrepreneurs électoraux, qui se mobilisent de manière précoce en dehors de la période légale, afin de battre campagne à tout prix sans s’en apercevoir les risques sur la société ; que les stratégies et discours de campagne débordent souvent le cadre normatif et ne sont pas sans risques d’intolérance et de violences politiques et que plus les bilans politiques sont négatifs, plus s’observe la banalisation de la politique et la profusion de candidats ; moins deviennent concurrentiels, spécifiques et rationnels les stratégies et discours de campagne ; plus les fonctions du vote sont bafouées et plus s’observe la montée en puissance de l’intolérance, la politisation des identités collectives et la recolonisation mentale.

Après ces présentations, les débats ont été ouverts à travers trois séries de 6 questions chacune. Ce qui a donné un total de plus de 18 questions relatives aux trois présentations, certains participants posant plus d’une question.

Toutes les questions ont été répondues par les présentateurs qui se complétaient, parfois, dans les réponses données.

Il faut noter que les invités étaient tellement emportés par les débats et les thématiques que la conférence a pris plus de temps que prévu.

Commencé à 14h 31’, la conférence-débat a été clôturée respectivement par les mots du modérateur du jour et du Professeur Pacifique MAKUTA, Coordonnateur Provincial de la DYPOL. La fin est intervenue à 18H30’après une séance de prise des photos.

Fait à Bukavu, le 20 novembre 2023

        Le Rapporteur

Apollinaire BAGWARHEKONE MUDERHWA

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